L'association du chat et de fouetter est ancienne, puisqu'elle date au moins du XVIIe siècle.
On disait qu'une personne était "éveillée comme un chat qu'on fouette" ou on employait déjà l'expression bien connue "il n'y a pas de quoi fouetter un chat" pour parler d'une faute bénigne ou d'une chose sans importance.
Malheureusement, rien n'indique pourquoi c'est ce pauvre petit félin qui est condamné pour longtemps encore à se faire fouetter.
Parce que pour exprimer la même chose, on aurait tout aussi bien pu dire "avoir d'autres pommes de terre à éplucher" ou "avoir d'autres tuiles à poser", par exemple.
Alain Rey, grand spécialiste de notre langue () avance l'idée que fouetter serait une déformation de foutre (au sens de 'baiser'), mais sans apporter de preuves particulières et sans que cela éclaire plus notre lanterne sur la raison de cet autre traitement à infliger au chat.